Lutte pour les droits des femmes : la revalorisation des rémunérations est un moyen

Dernière mise à jour le : 8 mars 2022

Ce 8 mars 2022, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes a pour thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».

Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes, chaque année, elle met en particulier l’accent sur la réduction des inégalités avec les hommes.
 
L’UNSA Fonction publique défend au quotidien les droits des agentes publiques en revendiquant notamment la revalorisation des rémunérations et carrières des métiers les plus féminisés, qui ont souvent été les plus exposés durant la crise sanitaire.

La Fonction publique compte 63% de femmes contre 46% dans le secteur privé (FPE 57%, FPT 61%, FPH 77%). Leur rémunération est encore en moyenne inférieure de plus de 12% à celle des hommes (FPE 9,2%, FPT 13,5%, FPH 20,9%).

L’UNSA Fonction publique a signé l’accord du 30 novembre 2018 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, qui prolonge celui du 8 mars 2013. Pour la première fois, cet accord contraint les employeurs publics à agir sur la réduction des écarts salariaux entre les femmes et les hommes quand ceux-ci sont constatés. Les plans d’action pour l’égalité professionnelle sont le cadre de la détermination des écarts salariaux et des actions à conduire pour les résorber. Ils sont désormais adoptés par la majorité des employeurs et couvrent la période 2021-2023.

Si la filière sociale et socio-éducative a bénéficié de revalorisations en 2020 et 2021, si le Ségur de la santé a partiellement répondu aux attentes de la filière paramédicale, des efforts restent à accomplir pour ces deux secteurs et surtout, nombreux sont encore les corps ou métiers très féminisés qui devront bénéficier d’une amélioration des rémunérations et déroulements de carrière. Pour aboutir à des résultats concrets, ils doivent être identifiés dans les plans d’actions pour l’égalité professionnelle.

Dans les ministères, les collectivités et les établissements, la mise en œuvre des plans d’actions qui sont, rappelons-le, obligatoires et contraignants, est donc un enjeu essentiel pour traiter les écarts de rémunération. Les partenaires sociaux s’y sont engagés.