Créé en 1994, l’indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l’air calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l’air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10).

Le changement de l’indice ATMO actuel a été initié surtout suite à la nécessité de prendre en compte les particules fines PM2,5 (aux effets sanitaires avérés).

Les principaux changements sont :

• la création d’un nouveau seuil « extrêmement mauvais »",
• la possibilité de mesurer ou de modéliser l’indice au delà du réseau de stations de mesures historique,
• la mise en cohérence des valeurs réglementaires Françaises avec le dispositif CEE.

Les conséquences de ces changements sont :

• l’augmentation sensible du nombre de jours de dépassements (dont « mauvais ») dans la plupart des agglomérations en France,
• l’alignement à la baisse des seuils de NO2.

Analyse - Points de vigilance :

L’indice ATMO ne servait qu’à faire de la communication sans lien avec le dispositif de gestion de crise préfectoral.

Il s’agit désormais de modifier le code de l’environnement et la procédure de déclenchement des mesures en cas de pollution de l’air (prévu fin 2020).

Il s’agira également de voir à qui et comment seront appliquées les éventuelles restrictions en cas de fortes pollutions (industriels, usagers, collectivités,...).

Arrêté du 10 juillet 2020 relatif à l’indice de la qualité de l’air ambiant.